Le sujet d'Histoire-Géo : Epreuve majeure 3 :
Etude d’un Ensemble Documentaire : « Comment ont évolué les mémoires de la Seconde Guerre mondiale en France depuis 1945 ? »
Document 1 : extrait d’un manuel de CM1, Hachette, 1964.
Document 2 : extraits d’un manuel de 3e cycle d’école primaire, Nathan, 1997.
Document 3 : Timbre-poste français émis en 1965.
Document 4 : Affiche du Parti communiste français, octobre 1945.
Document 5 : Discours du président de la République française, Jacques Chirac, le 16 juillet 1995.
Questions
On pouvait attendre, dans les réponses, les expressions ou événements suivants.
Q°1. Mythe résistancialiste gaullien en 1964 : le nom de Vichy n’est même pas écrit. En 1997, accent mis sur les déportations, le génocide, la vie quotidienne, et une France partagée entre résistants et collaborateurs.
Q°2. Mémoire gaullienne de la Résistance (doc.1) et mémoire communiste (doc. 4).
Q°3. Doc. 1 : Victoire française. la France est libérée par les Français, aidés par les anglo-américains en Normandie. Doc. 3 : Victoire de la Grande coalition contre l’Allemagne nazie, la France au même niveau que les Britanniques, Américains et Soviétiques. Doc. 4 : Victoire en France permise par le PCF, « Parti des Fusillés », toute autre résistance étant écartée.
Q°4. La mémoire de la déportation des juifs en France. Aucune allusion en 1964. Le discours de Jacques Chirac (1995) reconnaît la responsabilité de l’Etat français dans la déportation, notamment celle de la police et de la gendarmerie. La rafle du Vel’d’Hiv, les camps de transit en France, les rafles, la déportation vers Auschwitz, et le chiffre de 76000 juifs de France morts en déportation. Fautes de l’Etat et rappel des valeurs de la République. Le manuel de 1997 se fait l’écho de cette évolution, qui remonte aux années 1980, et fait mention de la déportation, de l’extermination, et parallèle fait entre la collaboration et le port de l’étoile jaune.
Réponse organisée
Plan simple : les mythes résistancialistes gaullien et communiste, remis en cause dans les années 1960-1970 par films, études historiques et procès, enfin reconnaissance de la culpabilité de l’Etat français et accent mis sur l’enseignement de la déportation et de l’extermination.
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